Informations Patient

1. Check-up Sanguin

1.1 Comment se déroule le Check-up et quel est son objectif ?

Dans le cadre d’un prélèvement sanguin (Check-up Sanguin ou autres tests sanguins), une prise de sang est effectuée, en général au niveau du pli du coude. Le point de ponction est d’abord désinfecté, puis le sang est prélevé à l’aide d’une aiguille stérile. L’échantillon est recueilli dans des tubes spécifiques, puis envoyé au laboratoire. Le but de cette analyse est d’évaluer votre état de santé général à partir des biomarqueurs mesurés, notamment votre apport en substances vitales et en vitamines.

1.2 Recommandations comportementales

Comment me préparer à l’analyse ?

Merci de vous présenter à jeun à votre rendez-vous. Cela signifie ne rien manger ni boire (à l’exception de l’eau) pendant les 8 heures précédant l’analyse. Cela nous permet de garantir la fiabilité et la comparabilité des résultats.

À quoi dois-je faire attention après l’analyse ?

Après le prélèvement sanguin, vous pouvez généralement reprendre vos activités normales. Il se peut que vous observiez l’apparition d’un petit hématome temporaire au point de ponction. Vous pouvez appliquer un pansement pour stopper le saignement et limiter l’ecchymose.

1.3 Contre-indications

Dans certains cas, un prélèvement sanguin peut être contre-indiqué. Cela signifie que, selon la situation ou en présence de certaines pathologies, une analyse sanguine peut être temporairement ou définitivement déconseillée. Exemples de contre-indications possibles :

• Allergie connue à certains matériaux de test ou désinfectants

• Trouble sévère de la coagulation, augmentant le risque de complications

• Infection aiguë au niveau de la zone de prélèvement prévue

1.4 Risques et effets secondaires

La prise de sang est généralement un acte sûr. Toutefois, certains effets indésirables, bien que rares, peuvent survenir :

• Hématome au point d’injection : peut entraîner une légère douleur ou une décoloration de la peau. L’hématome disparaît en principe de lui-même.

• Vertiges ou évanouissements : certaines personnes peuvent ressentir un malaise passager avant, pendant ou après le prélèvement. Si cela vous est déjà arrivé, informez-nous à l’avance. Il est également recommandé de rester assis·e calmement après le prélèvement et de bien vous hydrater.

• Infection : comme pour toute ponction, un risque faible d’infection existe, mais celui-ci est minimisé grâce aux techniques stériles utilisées par le personnel médical.

En cas de symptômes inhabituels ou persistants après un prélèvement, veuillez nous contacter immédiatement.

2. Check-up Complet

2.1 Que comprend un Check-up Complet et quel est son objectif ?

Lors d’un Check-up Complet, plusieurs analyses médicales sont effectuées par notre personnel soignant. L’objectif est d’évaluer votre état de santé général sur la base des examens réalisés.

Un Check-up Complet comprend :

• Un test sanguin (voir section 1)

• Une Analyse de la Masse Musculaire et Graisseuse (voir section 2.2)

• Une mesure de la tension artérielle (voir section 2.3)

2.2 Analyse de la Masse Musculaire et Graisseuse

2.2.1 En quoi consiste l’analyse et quel est son objectif ?

L’Analyse de la Masse Musculaire et Graisseuse permet d’obtenir des informations sur la composition corporelle. Elle mesure des paramètres tels que la masse graisseuse, la masse musculaire, la masse osseuse et le pourcentage d’eau dans le corps.

Cette analyse peut être utile à plusieurs niveaux :

• État de santé et condition physique : elle permet de suivre les progrès en lien avec une perte de poids, un gain musculaire ou d’autres objectifs de forme.

• Évaluation de la condition corporelle : elle fournit une estimation du taux de graisse corporelle, indicateur important dans l’évaluation des risques pour la santé.

• Programmes personnalisés de nutrition et d’entraînement : les résultats permettent de créer des plans adaptés pour perdre du poids, développer la masse musculaire ou améliorer la composition corporelle.

• Suivi médical : dans certaines situations cliniques, cette analyse aide à évaluer l’efficacité d’un traitement ou à suivre l’évolution d’une pathologie.

2.2.2 Recommandations comportementales

Comment me préparer à l’analyse corporelle ?

La préparation est généralement simple :

• Portez des vêtements amples et légers pour garantir des résultats fiables.

• Retirez tout objet métallique (bijoux, montres, etc.) qui pourrait fausser la mesure.

• Évitez les efforts physiques, la consommation d’alcool, les repas copieux ou une forte hydratation juste avant l’analyse, car cela pourrait influencer les résultats.

À quoi dois-je faire attention après l’analyse ?

Aucune précaution particulière n’est requise. Vous pouvez reprendre vos activités habituelles.

2.2.3 Contre-indications

L’analyse corporelle par impédancemétrie (BIA) est généralement sûre et sans danger. Toutefois, elle est déconseillée dans certains cas :

• Grossesse : les résultats peuvent être faussés durant cette période, l’analyse est donc à éviter.

• Dispositifs médicaux implantés : les personnes porteuses de stimulateurs cardiaques, défibrillateurs ou autres dispositifs implantables ne doivent pas réaliser cette analyse, car elle peut interférer avec ces équipements.

2.2.4 Risques et effets secondaires

L’Analyse de la Masse Musculaire et Graisseuse via BIA présente peu de risques. Les effets possibles incluent :

• Déséquilibres électrolytiques : de manière exceptionnelle, les valeurs de l’eau corporelle peuvent être incorrectes, mais une utilisation correcte de l’appareil et une interprétation par du personnel qualifié permettent d’éviter ce biais.

• Sensation de picotement ou d’inconfort : de faibles impulsions électriques peuvent provoquer une sensation passagère, généralement bénigne et sans danger.

• Il est important de noter que l’analyse ne donne pas une précision absolue, mais fournit un aperçu général de votre composition corporelle. Il est recommandé d’interpréter les résultats dans un contexte médical plus large et, si nécessaire, de réaliser des examens complémentaires.

2.3 Mesure de la tension artérielle

2.3.1 En quoi consiste la mesure et quel est son objectif ?

La mesure de la tension artérielle permet d’évaluer la pression sanguine dans les artères et donne une indication sur l’état du système cardiovasculaire. En pratique, un brassard est placé autour du bras. Il est gonflé pour interrompre temporairement la circulation, puis dégonflé progressivement pendant que les capteurs enregistrent le flux sanguin.

Ce test est utilisé pour détecter une hypertension artérielle (facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires), en évaluer la gravité, surveiller un traitement, et dépister précocement des pathologies comme l’infarctus, l’AVC ou des atteintes rénales.

2.3.2 Recommandations comportementales

Comment me préparer à l’analyse ?

Évitez l’alcool, le café ou toute activité physique juste avant la mesure, car cela pourrait fausser temporairement les résultats. Portez des vêtements amples afin de dégager facilement le bras pour la pose du brassard.

À quoi dois-je faire attention après la mesure ?

Aucune mesure particulière n’est requise.

2.3.3 Contre-indications

Il n’existe pas de contre-indications spécifiques à la mesure de la tension artérielle. Elle est sûre pour la plupart des personnes, quel que soit l’âge ou le genre. En cas de troubles du drainage lymphatique (par exemple après une mastectomie) ou en présence d’une fistule de dialyse, le bras non concerné doit être utilisé.

2.3.4 Risques et effets secondaires

La mesure de la tension artérielle est un acte simple et sans danger. Certaines personnes peuvent ressentir une gêne ou une sensation de pression temporaire au niveau du bras lorsque le brassard est gonflé. Cette sensation disparaît rapidement.

3. CARE Score

3.1 Qu’est-ce que le CARE Score et comment est-il calculé ?

Le CARE Score est un indicateur développé par CARE, basé sur les analyses médicales et les questionnaires réalisés. Il vise à donner une évaluation générale de votre état de santé. Il a été conçu par des médecins, des coachs et des data scientists. En maintenant vos résultats dans les valeurs recommandées, vous contribuez à un mode de vie sain et à une prévention active des maladies.

Pour le calcul du Score CARE, chaque valeur mesurée ou déclarée se voit attribuer un poids spécifique.

3.2 Comment interpréter votre Score CARE ?

Le Score CARE est un indicateur conçu pour donner une vision globale de votre santé. Il est important de noter que ce score ne constitue pas une évaluation définitive, mais représente une valeur parmi d’autres concernant votre état de santé.

3.3 Comment améliorer votre Score CARE ?

À partir de votre Score CARE, nous vous proposons des recommandations pour l'améliorer. Ces recommandations sont générales et basées sur les connaissances scientifiques actuelles ; elles ne remplacent pas des conseils médicaux individualisés.

4. Injection intramusculaire de vitamine B12

4.1 Pourquoi une injection de vitamine B12 ?

La plupart des vitamines, essentielles à de nombreux processus biochimiques du corps, ne peuvent pas être produites par l’organisme lui-même. Elles interviennent notamment dans la détoxification, la synthèse des neurotransmetteurs ou encore la régénération cellulaire. La vitamine B12 soutient votre métabolisme énergétique, le système nerveux et la formation du sang. Grâce à nos injections administrées directement dans le muscle, la vitamine atteint rapidement les zones où elle est nécessaire. Les réserves peuvent ainsi être reconstituées plus efficacement que par voie orale.

4.2 Comment la vitamine B12 est-elle administrée ?

La vitamine B12 est administrée par injection intramusculaire. Elle est injectée directement dans un muscle par un·e professionnel·le de santé. Une irritation ou un gonflement peuvent apparaître au point d’injection.

4.3. Effets secondaires et précautions

La vitamine B12 est un produit couramment administré et généralement bien toléré.

• Dans de rares cas, des réactions cutanées ou allergiques, voire un choc anaphylactique ou une infection, peuvent survenir.

• Informez l’équipe médicale si vous prenez un anticoagulant, car une injection intramusculaire pourrait ne pas être envisageable.

5. ECG ((Électrocardiogramme))

5.1 En quoi consiste un ECG et à quoi sert-il ?

Un ECG est un examen diagnostique qui enregistre l’activité électrique du cœur. Des électrodes sont placées à des endroits spécifiques du corps afin d’analyser le rythme cardiaque et détecter d’éventuelles anomalies. Ces électrodes captent les signaux électriques du cœur et les transmettent à un appareil qui les convertit en tracé électrocardiographique.

L’ECG permet de diagnostiquer des maladies cardiaques telles que l’angine de poitrine, les infarctus, les arythmies ou d’autres troubles cardiovasculaires.

5.2 Consignes à suivre

Avant l’analyse

• Informez votre médecin des médicaments que vous prenez, car certains peuvent influencer les résultats.

• Retirez tout objet métallique (bijoux, etc.) qui pourrait interférer avec les signaux.

• Portez des vêtements amples pour faciliter la pose des électrodes.

Après l’analyse

Vous pouvez reprendre vos activités habituelles immédiatement. Aucune précaution particulière n’est nécessaire.

5.3 Contre-indications

L’ECG est un examen sûr, sans contre-indications majeures. Il peut être réalisé chez la grande majorité des personnes.

5.4 Risques et effets secondaires

L’ECG est non invasif et indolore. Aucun signal électrique n’est envoyé au corps, seuls les signaux sont enregistrés. De rares cas d’irritation cutanée ou de réactions allergiques aux électrodes peuvent survenir, mais ces effets sont rares et bénins.

6. Perfusion de fer (Ferinject)

6.1 Pourquoi une perfusion de fer ?

En cas de fatigue ou de faiblesse dues à une carence en fer, une perfusion permet de reconstituer les réserves plus rapidement qu’un traitement par comprimés, souvent mal toléré. Grâce à une administration directe dans le sang, le fer contourne le système digestif et est absorbé là où l’organisme en a besoin.

6.2 Comment fonctionne le fer intraveineux ?

Le fer est essentiel à la formation et au bon fonctionnement des cellules sanguines et musculaires. Il est stocké dans l’organisme dans les "réserves de fer", que l’on évalue par la mesure de la ferritine. En fonction de ce taux, le médecin peut estimer vos besoins et déterminer la dose à administrer.

6.3 Comment la perfusion est-elle administrée ?

Le Ferinject est administré par voie intraveineuse via un accès veineux posé par un·e professionnel·le. Vous serez surveillé·e pendant toute la durée de l’infusion.

6.4 Effets secondaires et précautions

Ferinject et Venofer sont généralement bien tolérés.

• Des effets secondaires comme un goût métallique, des palpitations, maux de tête, vertiges, douleurs abdominales, diarrhées, phlébite ou infections peuvent survenir, rarement de manière sévère.

• Des réactions allergiques, y compris un choc anaphylactique, peuvent survenir, généralement pendant ou juste après la perfusion. C’est pourquoi une surveillance de 30 minutes après la perfusion est nécessaire. De très rares réactions peuvent apparaître plusieurs heures après.

• Il arrive rarement que le produit s’infiltre hors de la veine (paravenieux), ce qui peut entraîner une coloration brune persistante de la peau ou, dans de très rares cas, une nécrose locale. Pour éviter cela, la position de l’aiguille est contrôlée avec soin avant l’infusion. Veuillez éviter les mouvements brusques du bras et signaler immédiatement toute douleur, sensation de brûlure ou gonflement.

6.5 Informations importantes

Informez le médecin si vous :

• Avez des allergies connues, y compris aux médicaments

• Souffrez d’asthme sévère, d’eczéma ou d’autres formes d’allergie.

• Souffrez de maladies auto-immunes ou inflammatoires (comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus), ou de toute autre pathologie, notamment en cas de surcharge en fer

7. Analyse de la fonction pulmonaire

7.1 En quoi consiste le Test de la Fonction Pulmonaire et à quoi sert-il ?

Le Test de la Fonction Pulmonaire est un examen diagnostique qui évalue la capacité respiratoire. Il permet de mesurer le volume pulmonaire, le débit respiratoire et la capacité pulmonaire. Pour ce faire, vous soufflez dans un appareil à différentes intensités. Celui-ci enregistre des paramètres tels que la capacité vitale (volume maximal expiré) et le débit respiratoire. Cela permet de diagnostiquer des pathologies comme l’asthme, la BPCO ou la fibrose pulmonaire.

7.2 Consignes à suivre

Avant l’analyse

Évitez les efforts physiques intenses avant le test, ainsi que les repas copieux, qui peuvent gêner la respiration. Évitez également de fumer juste avant l’examen.

Après l’analyse

Aucune précaution particulière n’est nécessaire.

7.3 Contre-indications

L’examen est généralement sûr, mais peut ne pas être recommandé dans certains cas comme : infarctus récent, embolie pulmonaire aiguë, angine instable, gros anévrisme de l’aorte, hypertension sévère, pneumothorax ou intervention chirurgicale récente au niveau abdominal, thoracique, cérébral, auriculaire ou oculaire.

7.4 Risques et effets secondaires

Le test de la fonction pulmonaire est non invasif et sans danger. Dans de rares cas, vous pouvez ressentir des vertiges ou un essoufflement temporaire pendant l’examen, mais ces symptômes disparaissent généralement rapidement.

8. Supplémentation orale en vitamine D

8.1 En quoi consiste la supplémentation orale en vitamine D et dans quel but est-elle réalisée ?

La supplémentation orale en vitamine D consiste à prendre des compléments alimentaires sous forme de comprimés, de gélules ou de gouttes. La vitamine D est une vitamine liposoluble très importante pour la santé osseuse et de nombreuses fonctions corporelles. Elle est principalement produite par la synthèse solaire au niveau de la peau, mais peut également être apportée par l’alimentation ou les compléments. La vitamine D joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé des os, l’absorption du calcium et du phosphate, ainsi que la régulation du taux de calcium dans l’organisme, ce qui contribue à prévenir l’ostéoporose. Elle soutient également le système immunitaire en aidant à le réguler et à renforcer les défenses. En outre, la supplémentation en vitamine D peut aider à prévenir les symptômes de carence, en particulier chez les personnes peu exposées au soleil ou appartenant à certains groupes à risque.

8.2 Consignes comportementales

Comment me préparer à la prise ?

Informez votre médecin de tous les médicaments que vous prenez, car la vitamine D peut interagir avec certains traitements.

À quoi dois-je faire particulièrement attention après l’analyse ?

Soyez attentif(ve) aux éventuels effets secondaires et informez-nous si vous remarquez des symptômes inhabituels.

8.3 Contre-indications

La supplémentation orale en vitamine D est généralement bien tolérée, mais peut être contre-indiquée dans certains cas. Les personnes présentant une hypersensibilité à la vitamine D ou certaines affections comme l’hypercalcémie, l’hyperparathyroïdie ou la sarcoïdose doivent en discuter avec nos médecins.

8.4 Risques et effets secondaires

La supplémentation orale en vitamine D comporte généralement peu de risques et d’effets secondaires. Lorsqu’elle est utilisée selon les recommandations et les dosages indiqués, les effets indésirables sont rares. Dans certains cas, des symptômes comme des nausées, vomissements, constipation ou une soif accrue peuvent apparaître.

9. Health coaching

Le Health Coaching regroupe des prestations proposées et encadrées par nos Health Coaches. Il s’agit exclusivement de services non médicaux, qui ne constituent pas des thérapies prescrites médicalement et ne sont pas réalisés sous la supervision de médecins.

9.1 En quoi consiste le Health Coaching et quel est son objectif ?

Le Health Coaching comprend les services lifestyle proposés par CARE, notamment (sans s’y limiter) dans les domaines de l’activité physique, de la nutrition, de la pleine conscience et du sommeil. L’objectif est d’améliorer votre bien-être général et, si possible, d’optimiser votre santé.

9.2 Que dois-je prendre en compte pendant le Health Coaching ?

Les analyses sanguines et check-ups effectués ne permettent pas de déterminer si vous êtes apte à suivre l’un de nos services lifestyle. Il est possible que vous ayez des allergies ou des troubles physiques ou psychologiques qui contre-indiquent certaines prestations proposées. Veuillez donc consulter votre médecin généraliste (hors CARE) afin d’évaluer si ces services vous conviennent. Il est de votre seule responsabilité de réaliser des contrôles de santé complémentaires, en particulier si vous avez un doute ou si vous connaissez des problèmes ou antécédents de santé.

10. Compléments Alimentaires personnalisés

10.1 En quoi consiste la supplémentation personnalisée et dans quel but est-elle réalisée ?

La supplémentation personnalisée repose sur l’analyse de vos besoins nutritionnels individuels afin de créer des compléments sur mesure, adaptés à votre organisme. Elle permet de soutenir l’apport en nutriments, de favoriser votre bien-être général et de contribuer à l’atteinte de vos objectifs de santé.

10.2 Consignes comportementales

Comment me préparer à la prise de compléments alimentaires ?

Informez CARE de vos antécédents médicaux, notamment d’éventuelles pathologies, traitements, intolérances ou allergies. Veillez à prendre les compléments alimentaires régulièrement et selon les instructions afin d’en tirer un bénéfice optimal.

À quoi dois-je faire particulièrement attention après la prise ?

Soyez attentif(ve) à d’éventuels signes d’intolérance ou réactions allergiques et informez CARE. Respectez la posologie recommandée et évitez tout surdosage. Discutez régulièrement de l’effet des compléments et d’éventuels ajustements avec notre équipe médicale pour bénéficier de recommandations personnalisées.

10.3 Contre-indications

La supplémentation personnalisée peut ne pas convenir à tout le monde. Les contre-indications peuvent inclure :

• Allergies ou intolérances connues à certains ingrédients des compléments

• Problèmes de santé nécessitant une prise en charge médicale spécifique

• Grossesse ou allaitement (sauf si les compléments sont spécifiquement formulés pour cette période)

• Maladies ou infections aiguës susceptibles de modifier temporairement les besoins nutritionnels

10.4 Risques et effets secondaires

La supplémentation personnalisée est généralement bien tolérée, mais certains risques et effets indésirables peuvent survenir, notamment :

• Réactions allergiques aux ingrédients

• Troubles digestifs, en particulier au début de la prise

• Interactions avec d’autres médicaments ou compléments déjà utilisés

• Dans de rares cas, une hypersensibilité à certains nutriments peut apparaître. Il est donc recommandé de consulter un médecin en amont.

11. IHHT (Entraînement Hypoxique-Hyperoxique Intermittent)

11.1 Qu’est-ce que l’IHHT (Entraînement Hypoxique-Hyperoxique Intermittent) ?

L’IHHT est une méthode d'entraînement où vous portez un masque sur la bouche et le nez, et où le niveau d'oxygène est réduit puis augmenté à intervalles courts. Cette méthode simule ainsi des altitudes extrêmes et crée un effet appelé « stimulus hypoxique ».

11.2 Quel est le but de l’IHHT ?

• Amélioration des performances physiques : s'entraîner dans des conditions de faible teneur en oxygène vise à stimuler le corps pour qu’il s’adapte et optimise l'utilisation de l’oxygène. Cela peut améliorer l’endurance et les performances physiques.

• Soutien à la rééducation : l’IHHT peut être utilisé dans le cadre de la rééducation après une blessure ou une opération afin de favoriser la guérison et d'accélérer la récupération.

• Optimisation de la santé : on considère que l’IHHT peut avoir des effets positifs sur le métabolisme, le métabolisme énergétique et la circulation sanguine. Cela peut contribuer à une amélioration globale de la santé.

11.3 Recommandations comportementales

Comment me préparer à l'entraînement ?

• Informez votre médecin de votre intention de faire un entraînement IHHT. Il pourra évaluer si cet entraînement vous convient et vous donner des instructions spécifiques.

• Discutez avec votre médecin de toute problématique de santé existante, notamment liée au cœur, aux poumons ou à la tension artérielle.

• Suivez les instructions de votre prestataire ou thérapeute concernant les vêtements et équipements nécessaires.

À quoi dois-je faire particulièrement attention après l'entraînement ?

• Reposez-vous suffisamment et laissez à votre corps le temps de s’adapter. L'entraînement peut être intense et une récupération adéquate est essentielle.

• Soyez attentif à tout changement ou symptôme après l’entraînement et informez votre médecin. Bien que l'entraînement soit généralement sûr, certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires.

• Poursuivez l'entraînement selon les recommandations de votre médecin ou entraîneur pour en tirer des bénéfices durables.

11.4 Contre-indications

L’IHHT ne convient pas à tout le monde. Il existe certaines contre-indications pour lesquelles l'entraînement ne doit pas être pratiqué, notamment :

• BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), infections aiguës – surtout respiratoires mais aussi d'autres organes

• Maladies aiguës telles qu'embolie pulmonaire, AVC, thrombose, insuffisance cardiaque ou rénale aiguë et toute autre pathologie aiguë grave

• Céphalées aiguës

• Épilepsie non contrôlée

• Insuffisance cardiaque

• Maladie coronarienne / angine de poitrine

• Troubles circulatoires sévères ou artériosclérose avancée (p. ex. artériopathie oblitérante des membres inférieurs)

• Infarctus du myocarde ou AVC datant de moins de 12 mois

• Myocardite (inflammation du cœur/péricarde)

• Arythmies cardiaques

• Sténose aortique

• Hypertension artérielle ou hypertension pulmonaire non contrôlée

• Asthme bronchique non contrôlé

• Anémie sévère ou autres maladies du sang

• Grossesse

• Sous l’influence de drogues ou d’alcool

11.5 Risques et effets secondaires

L’IHHT est généralement sûr et comporte peu de risques. Cependant, un inconfort léger tel que maux de tête, étourdissements ou fatigue peut survenir. Ces symptômes sont en général passagers et disparaissent après l'entraînement.

12. Cryothérapie

12.1 En quoi consiste la cryothérapie et quel est son objectif ?

La cryothérapie dans un lit de thérapie par le froid consiste à appliquer de basses températures sur le corps afin d’en tirer des effets thérapeutiques. Le corps est enveloppé d'une membrane sans être mouillé. Il s'agit d'une thérapie non invasive pratiquée à une température de 4 à 6 degrés. La température corporelle diminue pendant les cinq minutes de traitement. Le froid permet de soulager l'inflammation en provoquant une vasoconstriction, ce qui réduit douleurs et gonflements. Elle favorise également la récupération musculaire après un effort intense ou une blessure et contribue au bien-être général grâce à la libération d’endorphines.

12.2 Recommandations comportementales

Comment me préparer à la thérapie ?

• Informez votre thérapeute de vos antécédents médicaux, notamment en cas de maladies cardiovasculaires, affections cutanées ou sensibilité au froid.

• Retirez vos bijoux, objets métalliques ou autres éléments susceptibles de causer une blessure.

• Portez des vêtements adaptés qui laissent accessibles les zones à traiter.

À quoi dois-je faire particulièrement attention après la thérapie ?

• Couvrez-vous suffisamment pour éviter une hypothermie, car la sensibilité au froid peut être temporairement augmentée.

• Surveillez toute rougeur, gonflement ou irritation cutanée et informez votre thérapeute.

• Prenez le temps de bien vous réchauffer après la séance, par exemple avec des vêtements chauds ou une activité légère.

12.3 Contre-indications

La cryothérapie ne convient pas à tout le monde. Les contre-indications peuvent inclure :

• Maladies cardiovasculaires telles que l’hypertension ou la maladie coronarienne

• Sensibilité au froid ou urticaire au froid

• Grossesse

• Plaies ouvertes ou lésions cutanées

• Maladies neurologiques ou épilepsie

• Infections aiguës

• Syndrome de Raynaud (spasmes vasculaires au niveau des mains)

• Troubles circulatoires aigus

• Fièvre

12.4 Risques et effets secondaires

La cryothérapie est généralement bien tolérée, mais elle peut entraîner certains effets indésirables :

• Irritation cutanée, rougeurs ou brûlures liées au froid

• Étourdissements ou nausées dus à l’exposition soudaine au froid

• Aggravation des symptômes chez les personnes sensibles au froid

• Rarement, réactions allergiques aux matériaux utilisés

13. Test VO2 Max

13.1 En quoi consiste le test VO2 Max et dans quel but est-il réalisé ?

Le test VO2 Max mesure la capacité maximale de votre corps à absorber l'oxygène et évalue ainsi la condition de votre système cardiovasculaire. Pendant le test, vous portez un masque qui analyse l’air respiré et mesure la consommation d’oxygène ainsi que la production de dioxyde de carbone. La mesure est réalisée sur un vélo stationnaire avec une charge croissante jusqu’à l’épuisement. Cette méthode fournit des données précises sur la capacité aérobie et donne une indication sur la forme physique et les performances d’endurance. Ce test est souvent utilisé dans le sport, la rééducation et la prévention pour évaluer le niveau d'entraînement, élaborer des programmes personnalisés et identifier des risques pour la santé.

13.2 Recommandations comportementales

Comment me préparer au test ?

• Informez l’équipe médicale de vos antécédents, notamment en cas de maladies cardiovasculaires, respiratoires ou chroniques.

• Évitez les repas lourds, l’alcool et la caféine au moins deux heures avant le test.

• Portez une tenue de sport confortable et des chaussures adaptées.

• Assurez-vous d’être bien reposé·e et hydraté·e pour obtenir des résultats optimaux.

13.3 À quoi dois-je faire particulièrement attention après le test ?

• Prenez le temps de récupérer, surtout si vous avez atteint vos limites physiques.

• Signalez toute sensation de vertige, nausée ou gêne respiratoire à l’équipe médicale, en particulier au médecin.

• Restez au chaud et bien hydraté·e pour stabiliser votre circulation.

• Discutez des résultats avec votre médecin ou coach santé pour recevoir des recommandations et un plan d’entraînement personnalisé.

13.4 Contre-indications

Le test VO2 Max ne convient pas à tout le monde. Les contre-indications incluent :

• Maladies cardiovasculaires ou facteurs de risque comme une hypertension non contrôlée ou un infarctus récent

• Affections respiratoires ou infections respiratoires aiguës

• Grossesse

• Blessures orthopédiques ou musculaires empêchant un effort physique intense

• Maladies neurologiques ou épilepsie. Le test sera interrompu ou non réalisé si vous présentez l’un des symptômes suivants :

• Gêne ou pression dans la poitrine, la gorge, la mâchoire ou les bras (en particulier à l’effort)

• Étourdissements, sensations de vertige ou perte de connaissance (surtout pendant un effort)

• Essoufflement non lié à un effort intense

• Rythme cardiaque irrégulier ou très rapide (surtout à l’effort)

• Prise de médicaments ou substances récréatives affectant le système cardiovasculaire

• Problèmes connus lors de tests d’effort (asthme non contrôlé, tension/rythme cardiaque instable, syncope, etc.)

• Vous êtes enceinte

• Le ou la médecin CARE estime que le test n’est pas réalisable pour des raisons médicales, telles que (sans s’y limiter) un risque cardiovasculaire ou sans autorisation préalable d’un·e cardiologue. Votre dossier sera évalué avant tout test.

• Merci de nous informer si l’un des cas ci-dessus (ou toute autre situation médicale pertinente) vous concerne.

13.5 Risques et effets secondaires

Le test VO2 Max est généralement sûr, mais comporte certains risques :

• Essoufflement ou hyperventilation à court terme due à l’effort

• Étourdissements ou nausées temporaires

• Courbatures ou fatigue après l’effort. Dans de rares cas, des complications graves peuvent survenir chez les personnes avec antécédents médicaux connus.

• Le test implique un effort physique progressif jusqu’à atteindre une intensité maximale, ce qui comporte des risques inhérents : infarctus, AVC, rupture ou dissection vasculaire, lésions musculaires, crise d’asthme, etc.

• Le test VO2 Max mesure uniquement la VO2 Max, sans inclure d’autres fonctions organiques. Il ne s’agit pas d’un test d’effort cardiopulmonaire complet (type spiroergométrie), qui inclurait un ECG continu ou des analyses permettant d’identifier certaines causes d’anomalies. Il n’y a pas, par exemple, de mesure continue de la saturation en oxygène ou de la pression artérielle. Un·e médecin est présent·e dans le centre, mais il n’y a pas de surveillance médicale en continu durant le test.

• Les résultats vous seront transmis sous forme de fichier PDF. Si vous le souhaitez, un·e médecin CARE peut être contacté·e pour discuter des résultats.

14. Événements communautaires

14.1 Qu'est-ce qu’un événement communautaire ?

Les Événements Communautaires regroupent diverses activités proposées aux Membres CARE et à des invité·e·s préalablement approuvé·e·s (« Participant·e·s »), notamment mais sans s’y limiter : course à pied, marches matinales, marches de 10 km, Qigong, yoga, baignades matinales, bains froids, exercices de respiration, HIIT (entraînement fractionné de haute intensité), musculation, entraînement fonctionnel et de mobilité, conditionnement physique, ateliers sur le jeûne, bains sonores et autres offres non médicales (ensemble, les « Événements Communautaires » ou « Activités »). Ces Événements sont exclusivement non médicaux, ne constituent pas des thérapies médicalement prescrites et ne se déroulent pas sous la supervision de médecins.

Les activités sont proposées soit directement par CARE, soit par des prestataires externes (« Activités de Prestataires Externes ») et sont encadrées par un ou plusieurs instructeurs (« Instructeur·rice »). Les Activités de Prestataires Externes ont lieu soit dans les locaux de CARE, soit dans ceux des prestataires.

14.2 Consignes de comportement

Comment se préparer aux activités ?

• Assurez-vous d’être bien entraîné·e et en bonne santé au moment de commencer l’activité.

• Demandez l’avis de votre médecin traitant (hors CARE) avant de participer, afin d’obtenir un feu vert médical si nécessaire, en particulier en cas de doute sur votre condition physique ou si vous avez connaissance de problèmes de santé.

À quoi faut-il faire particulièrement attention pendant les activités ?

• Suivez les consignes de la personne qui encadre l’activité, ainsi que, le cas échéant, celles du personnel de CARE ou des prestataires externes.

• Signalez immédiatement toute sensation anormale, douleur ou malaise.

14.3 Risques et effets secondaires

Même si toutes les précautions possibles sont prises, les activités comportent des risques inhérents, notamment mais sans s’y limiter :

• Problèmes circulatoires comme les crises cardiaques, troubles respiratoires comme les crises d’asthme ;

• Événements neurologiques comme des commotions cérébrales ou des crises, blessures musculosquelettiques allant des élongations aux fractures ;

• Problèmes liés à la température, tels que coup de chaleur ou hypothermie, troubles métaboliques comme la déshydratation ou l’hypoglycémie ;

• Stress émotionnel ou psychologique se manifestant par des crises d’angoisse ou de panique ;

• Événements médicaux imprévus comme des réactions allergiques ou des maladies soudaines.

15. Niveau d’exigence attendu vis-à-vis de CARE

Veuillez noter que, bien que certains services de CARE incluent des prestations médicales, les activités décrites ici ne sont pas prescrites par CARE ou ses médecins, et ne sont pas réalisées par des professionnel·le·s de santé. Il est important de garder à l’esprit que :

• L’offre actuelle ne prévoit pas d’évaluation complète pour déterminer si votre état de santé est compatible avec l’activité choisie.

• Lorsque ces activités sont recommandées par nos équipes médicales ou partenaires, il s’agit de conseils généraux, et vous devez consulter votre médecin traitant (hors CARE) pour évaluer votre aptitude.

• Vous êtes seul·e responsable d’entreprendre tout examen ou analyse complémentaire nécessaire, en particulier si vous avez le moindre doute ou si vous êtes au courant de conditions médicales particulières.

• Ni CARE ni ses prestataires ne sont tenus de respecter des standards supérieurs à ceux qui sont considérés comme les bonnes pratiques pour l’activité concernée.